Vendredi 30 juin à 20h30
au Théâtre Alexandre Dumas
LES NOCES DE FIGARO
OPÉRA SOUS-TITRÉ EN FRANÇAIS
avec entracte
Mise en scène par Alexandre Camerlo, la production des Noces de Figaro par Opéra Fuoco est une nouvelle approche du chef-d’œuvre de Mozart et de Da Ponte présenté ici dans un format de poche et accompagnée d’une orchestration réduite reflétant la nature chambriste de la partition.
Fondée et dirigée par le chef d’orchestre américain David Stern, Opera Fuoco est une compagnie lyrique au rayonnement international. La troupe associe un Atelier Lyrique, programme ambitieux pour jeunes chanteurs, à une saison musicale internationale avec l’un des ensembles instrumentaux les plus polyvalents de Paris. Sa notoriété croissante comme tremplin pour les jeunes talents en a fait l’une des formations les plus demandées
en France, mais aussi à l’étranger.
Artistes
David Stern, direction musicale
Alexandre Camerlo, mise en scène
L’Ensemble Opera Fuoco :
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Anna Cavaliero, Suzanne
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Olivier Gourdy, Figaro
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Cyrielle Ndjiki Nya, La Comtesse
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Halidou Nombre, Le Comte
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Solène Laurent, Chérubin
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Caroline Meng, Marcelline
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Camille Chopin, Barberine
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Marco Angioloni, Basilio/Burzio
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Aymeric Biesemans, Antonio/Bartolo
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Léa Bellili, soprano
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Camille Arbouz, mezzo-soprano
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Karoulos Zouganelis, piano
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Claire Jolivet, violon
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Cécile Garcia-Moeller, violon
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Elizabeth Gex, alto
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Jérôme Huille, violoncelle
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Muriel Sarlette, hautbois
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Thomas Quinquenel, basson
Programme de la représentation
Wolfgang Amadeus MOZART
Les Noces de Figaro
Le Nozze di Figaro, voilà l’un des opéras les plus miraculeux du répertoire, peut-être même le plus parfait jamais écrit. Le génie de Mozart irradie la faconde de son librettiste Lorenzo Da Ponte, qui a gratté le sulfureux Mariage de Figaro de Beaumarchais pour en exalter la part la plus humaine. L’intrigue, drôle entre toutes, est menée tambour battant et s’enrichit de péripéties qui servent à la perfection l’équilibre des quatre actes. Mais derrière l’humour et le piquant des situations, ici la colère de Figaro, là l’arrogance du Comte, ailleurs la malice de Suzanne ou la mélancolie de la Comtesse, Mozart sonde les âmes et les cœurs et verse une indicible nostalgie sur ces jeux de l’amour et du hasard ; c’est Mozart le véritable dramaturge de ses Noces, glissant, dans une narration lumineuse, des airs qui se transforment en duos, des duos en trios, des trios en tutti, avec une invention mélodique vertigineuse, toujours jaillissante et renouvelée. Un opéra qui porte bien son nom de Folle journée, rythmé par la grâce, profond comme la vie, universel comme sait l’être Mozart.